On ne présente plus le DMG. Quoique… Peut-être faudrait-il refaire les présentations, après tout, vu l’impopularité relative de cet outil de centralisation de données sur le sol francophone. La SSMG voit dans le DMG une incarnation du lien privilégié entre un patient et son médecin traitant. Elle le considère comme un instrument permettant d’augmenter la qualité, la continuité et la sécurité des soins, surtout si les données qu’il renferme peuvent être partagées avec d’autres intervenants de soins.

La SSMG se demande donc ce qui freine la pénétration du dossier global (d’autant que, depuis 2011, un MG est en droit d’informer et d’ouvrir un DMG à un patient sans attendre que ce dernier le lui demande…).

Elle vous propose un sondage express sur la question, pour tenter de comprendre les réticences des médecins francophones, réfléchir à la façon d’aplanir celles-ci, voire porter des messages vers d’autres rouages du système de santé.

  
Votre avis intéresse la SSMG !

Vous, MG francophone, en 2013, vous n’ouvrez pas – ou plus – de DMG faute de temps ? Parce que vous n’y songez pas ? Parce que le patient ne vous le rappelle pas ? Parce qu’il ne voit pas ce que c’est, ni à quoi ça sert, ni pourquoi « sortir » 30 euros en plus, même remboursables ? Parce que vous ne faites pas de tiers-payant et que le patient pourrait vous réclamer le DMG en tiers payant ? Parce que c’est trop de boulot ? Parce que vous êtes indifférent aux revenus supplémentaires amenés par le DMG ? Parce que vous craignez qu’un contrôle ne s’opère un jour via le DMG ? Parce que les modalités de renouvellement restent obscures à vos yeux ? Parce que tenir correctement un DMG est un travail continu de synthèse que vous estimez mal rétribué ? Parce que d’autres acteurs de soins – les spécialistes, les hôpitaux… – ne jouent pas le jeu de la centralisation de données et ne vous envoient pas de feedback quand ils ont un contact avec l’un de vos patients ? Etc., etc.

Exprimez-vous, par mail, auprès de ssmg@ssmg.be

MERCI DE STRUCTURER VOTRE REPONSE (QUI PEUT RESTER ANONYME) DE LA FAÇON SUIVANTE :

1. Précisez vos : âge, sexe, type de pratique (solo, groupe, réseau), milieu d’exercice (citadin, semi-rural, rural), usage ou non du DMI (= version informatisée du dossier)

2. Expliquez ce qui vous retient, en 2013, de faire/de faire davantage de DMG. Citez jusqu’à 3 raisons, par ordre décroissant d’importance, qu’elles appartiennent ou non à la liste (non exhaustive) ci-dessus.

a/ …

b/ …

c/ …

3. Ajoutez éventuellement un commentaire libre.
 

Merci de votre contribution.

Cette « prise de température » informelle pourrait servir, le cas échéant, à lancer ultérieurement une recherche plus approfondie.