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Selon des travaux publiés dans un récent Journal of the American Osteopathic Association, 90% des articles médicaux que l’on trouve sur Wikipédia renferment des inexactitudes. Les chercheurs se sont penchés sur ce que dit l’encyclopédie participative des dix maladies engendrant les plus fortes dépenses publiques et privées aux USA (maladies coronariennes, cancer du poumon, dépression, BPCO, hypertension, diabète de type II…). Ils ont comparé ces affirmations avec les éléments EBM véhiculés par la littérature peer-reviewed. Moralité, des discordances significatives apparaissent dans la grande majorité des cas.

Pour que vous puissiez diriger vos patients en quête d’un complément d’info (pour, par exemple, apprendre à gérer au quotidien une maladie chronique ou comprendre les changements de mode de vie à adopter pour préserver leur capital santé), la SSMG a lancé − en 2011 déjà − le site grand public mongeneraliste.be.
Nous vous en parlons régulièrement, pour assurer à cette initiative pionnière la notoriété qu’elle mérite. Les contenus de mongeneraliste.be sont diversifiés, couvrant la majorité des pathologies vues en médecine générale et s’arrêtant sur des affections qui concernent des milliers de patients. De plus, ils ne sont pas figés : il y a actualisations et mises en ligne régulières de textes. Bref, rares sont vos patients qui n’y trouveraient pas leur bonheur informatif.
 

 Les nouveautés

Ce mois-ci, mongeneraliste.be a invité à sa table des matières le rire et ses bienfaits sur la santé physique et mentale. Sans transition, il passe aux… larmes, que les phobies et leurs attaques de panique peuvent faire couler.

En rubrique « actualités », place aux perturbateurs endocriniens auxquels le Conseil supérieur de la santé aimerait vouer un avenir plus étroitement réglementé et aux appels (saisonniers) à la prudence sur le plan des IST…

Du côté de la section « Dico », les principes du DMG et du DMG+  viennent d’être (ré-)expliqués − ce qui n’est pas un luxe à en croire les enseignements du sondage express mené l’automne dernier. Vous aviez été nombreux/nombreuses à dire qu’un des freins à l’ouverture de davantage de DMG était la franche méconnaissance du concept de la part des patients et le manque de temps, de la vôtre, pour reprendre les explications à zéro. mongeneraliste.be propose aussi un questionnaire préparatoire au DMG+, permettant aux patients d’identifier les sujets qu’il est utile de mettre sur le tapis.

 
Mise en ligne : 20/06/2014

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