L’accès à ce nouveau cours en ligne sur l’exploitation optimale du DMI, accrédité, se fait via le site de l’Inami (section : Promotion de la qualité − Modules de formation e-learning) ou celui de la SSMG (E-learnings réalisés avec le soutien de l’Inami). « Utilisation optimale du DMI » est le fruit d’une synergie entre la SSMG et Domus Medica, sous la férule du Conseil national pour la promotion de la qualité. Pour vous y connecter, vous devrez sortir votre carte d’identité électronique et serez « filtré  » par eHealth (identification et authentification, via votre numéro Inami).

L’une des tâches incombant au MG est de gérer la masse d’infos issues de ses contacts répétés avec un patient. Pour pouvoir être retrouvée au besoin et mise en perspective, l’information cursive, narrative, en langage naturel, doit être transformée en une information structurée, informatisable. D’où l’intérêt d’une logique et d’un langage communs, de sorte que l’info puisse être partagée avec d’autres dispensateurs. Le dossier informatisé est en effet la pierre angulaire d’un système d’infos de santé plus vaste. Outil de micro-épidémiologie, il peut aussi servir à améliorer la santé publique.

 
Démos, quizz et résumés

L’e-learning DMI, enrichi de vidéos, se concentre principalement sur le recueil de données cliniques et sur la gestion que le MG fera de ces informations. Il vise à familiariser le généraliste avec l’approche par problème « SOAP » (symptômes, faits objectivés, appréciations et procédures) et le concept d’épisode, avec les terminologies médicales et avec des outils d’aide à la décision (via e.a. une démo de l’« Evidence Linker », qui pointe vers des documents de référence et des recommandations de bonne pratique).

L’utilisateur se voit proposer quatre sections d’apprentissage, jalonnées de quizz et autres QCM qui vérifient la bonne acquisition de la matière. Elles sont systématiquement clôturées par un résumé des messages clefs. On y parle par exemple de l’intérêt – la nécessité ! – d’un langage commun (les classifications internationales – la CIM-10, la CISP-2 – permettent de « coder » les motifs de rencontre et partant, d’échanger entre niveaux de soins) ou des déclinaisons que peut présenter un dossier informatisé – le Sumehr, par exemple, en est une variante en mode condensé, ici encore utile quand il y a intervention d’un prestataire autre que le médecin traitant.

Ceux qui, d’entrée de jeu, ne sont pas persuadés de la plus-value d’un DMI seront bien inspirés de commencer par la section 5. Elle énumère les avantages d’un dossier électronique : « mémoire » du MG, outil permettant de garder à l’œil les indicateurs, garant d’une pratique EBM et d’une continuité des soins « sans coutures », autorisant l’auto-évaluation, la recherche, voire l’enseignement, pense-bête des actions préventives et, même si on y songe moins en médecine générale que dans d’autres spécialités, aide à la défense médico-légale.
  

En pratique

Plutôt que de lire un roman fleuve descriptif, rien ne vaut, pour se rendre compte des atouts d’un e-learning, de s’y connecter ! Rendez-vous, donc, sur le site de la SSMG ou celui de l’Inami.  La durée estimée du programme est de deux bonnes heures. Deux points d’accréditation, en rubrique éthique et économie, salueront votre persévérance.