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Le court séjour, amorcé il y a une quinzaine d’années, s’entend comme un séjour temporaire en maison de repos. Sa durée est fixée de commun accord par la direction et le patient mais ne peut excéder 90 jours cumulés par année civile (que ce soit ou non dans la même structure).
La formule n’est pas très répandue, ni connue. En mars 2014, on recensait sur 668 maisons de repos wallonnes 195 qui font du court séjour, soit un petit 30% d’entre elles, mettant à disposition un total de 1.068 lits, en général entre 3 et 6 par établissement.
vie@home – le magazine de la SSMG s’adressant aux professionnels de la prise en charge des personnes âgées – a interviewé un directeur d’établissement qui a optimisé une unité de court séjour à Bouge (Namur) (*). Selon lui, la formule mériterait d’être mieux soutenue par une formation des opérateurs et une information des consommateurs (les patients, bien entendu, mais aussi les professionnels des soins qui les conseillent), car elle répond à un réel besoin sociétal.Ce n’est pas qu’un « ticket d’entrée » pour un hébergement définitif, mais une solution temporaire qui conserve pour finalité le retour à domicile.
Aux Centres d’accueil de Bouge, 152 seniors ont occupé des lits de court séjour l’an passé, présentant pour la plupart un profil de dépendance B. La moitié d’entre eux sortaient de l’hôpital ; les autres venaient de chez eux. Et, au total, plus de huit sur dix ont ensuite regagné leur foyer. Le court séjour offre une halte après hospitalisation, le temps de se refaire une santé, mais aussi une solution quand le maintien à domicile pose ponctuellement problème (par exemple parce que l’habitat du patient âgé doit subir des travaux importants ou que ses enfants, ses aidants informels, prennent quelques vacances).
(*) un dossier à lire dans le numéro d’avril de vie@home.
Mise en ligne : 02/05/2014
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