mongeneraliste.be continue d’enrichir ses contenus, dont la rubrique qui en constitue l’épine dorsale : les grands dossiers. Après l’arthrose, le diabète de type 2 et les troubles du sommeil, c’est au tour de l’ostéoporose d’être disséquée, en termes vulgarisés, pour les patients. N’hésitez pas à pousser ceux qui sont – ou se sentent – concernés par une fragilité osseuse croissante à y puiser de solides explications.

Si le propos est simplifié, rien d’expéditif pour autant dans le traitement de la thématique. Comme les précédents, le dossier ostéoporose n’est pas avare ni en explications ni en liens utiles pour aider les patients à mieux cerner – puis gérer – cette fragilisation qui, on ne vous apprend rien, s’installe lentement et fort silencieusement. Au vu des statistiques du KCE – 14.270 fractures du col du fémur, 9.680 de l’humérus et 18.040 du poignet en 2008 -, ce n’est pas un luxe d’attirer l’attention sur la combinaison détonante des os qui s’étiolent et de l’équilibre qui vacille, le tout avec l’âge, pour faire flamber l’exposition aux fractures et leur cortège de complications.

Bien sûr, fracture ne veut pas forcément dire ostéoporose sous-jacente. Le dossier explique aux visiteurs qui auraient des velléités de checker la robustesse de leur squelette qu’une ostéodensitométrie n’est que l’un des éléments que leur médecin traitant prendra en considération pour mesurer leur risque réel de fracture. Les plus curieux des internautes pourront compléter le questionnaire de l’index Frax, cet outil façonné par l’OMS pour calculer la probabilité statistique de fracture à 10 ans.

En marge des moyens de prévenir ou ralentir l’ostéoporose, le dossier fournit encore des conseils pour ne pas s’exposer davantage aux chutes, de la correction d’une vue déficiente à la pratique régulière d’une activité physique qui préserve la coordination des mouvements et l’équilibre, en passant par l’évitement de médicaments entraînant une somnolence ou encore la neutralisation des pièges du domicile (escaliers glissants et autres tapis mal arrimés…). Le dossier mentionne ainsi l’adresse de l’asbl Solival Wallonie-Bruxelles qui apporte gratuitement ses lumières en matière de réaménagements.