Cela n’a rien d’un scoop : le sport contribue à ce que les enfants grandissent en bonne santé, confiants, ouverts. Et restent, plus tard, des ados qu’il ne faut pas (trop) hélitreuiller de leur canapé, puis des adultes qui gardent la forme, sans les formes. Mais quelle activité sélectionner pour qu’un rejeton devienne l’incarnation ambulante du mens sana in corpore sano ? Comme souvent, mongeneraliste.be laisse parler le bon sens…

C’est ainsi que l’article pose directement des limites : un corps d’enfant, c’est encore en développement. Pas question de lui imposer des efforts physiques déplacés. Il existe des activités adaptées à l’âge et aux limites des petits : dès 18 mois, la psychomotricité travaille la coordination et la structuration spatiale; à 3 ans, on peut commencer à se relaxer dans une piscine, avant d’apprendre à nager entre 4 et 6 ans; dès cet âge, les arts martiaux, la danse, l’équitation, l’escrime, le mini-tennis, le basket, le football, le badminton, le hockey… s’ouvrent; vers 8 ans, l’athlétisme – très complet! – le canoë-kayak, le handball s’ajoutent à la panoplie, suivis plus tard des rugby, volley ou base-ball…

Le site rappelle quelques grands principes (qui, malheureusement, sont trop souvent foulés au pied par ceux qui voient dans leur héritier le champion qu’ils avaient rêvé d’être): l’enfant devra être examiné préalablement par son médecin de famille pour vérifier l’absence de contre-indications à la pratique d’une discipline. Une ou deux séance(s) d’essai s’imposent avant de prendre une cotisation et d’investir dans de l’équipement. L’article souligne également que de nombreux traumatismes sportifs résultent d’une guérison insuffisante d’une blessure précédente. Patiente, donc, avant de reprendre le chemin des vestiaires… Enfin, le désir de faire de la compétition doit émaner du petit sportif et non lui être glissé dans le tuyau de l’oreille, en mode impératif, par les parents ou l’entraîneur.

L’article « Quel sport pour mon enfant ? » n’est pas le seul à être venu récemment grossir les contenus de mongeneraliste.be. En ce mois de janvier, la rédaction a préparé pour vos patients des articles sur les entorses avec les quatre règles d’or à suivre sans attendre de voir le médecin, sur l’anémie, ses mécanismes et traitements, ou encore sur les bronchiolites, avec des consignes aux adultes qui peuvent être atteints par un VRS sans ressentir de symptômes et contaminer des nourrissons.