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Magazine de la SSMG à destination des professionnels de l’encadrement de la personne âgée – dont bien sûr les médecins traitants et coordinateurs –, vie@home souligne, par l’éventail des thématiques qu’il aborde, combien cet encadrement est affaire pluridisciplinaire, et que tout se tient – qualité des services et des soins – pour offrir aux plus âgés un environnement digne.
La qualité, précisément, est le fil rouge du nouvel arrêté définissant les normes d’agrément des MRS, qu’analyse le dernier numéro de la revue. L’arrêté amènera par exemple le médecin coordinateur à coucher sur
papier des procédures sur la contention et l’isolement des résidents, et à présenter une fois l’an à ses confrères médecins traitants et au cercle local un rapport d’évaluation sur la qualité des soins dans l’établissement.
Jouer sur la nutrition
En concertation avec l’infirmière en chef, le MCC sera aussi invité à formuler des propositions sur la politique nutritionnelle de la MRS, qui concilie les besoins avec « le plaisir de manger » (en toutes lettres dans l’arrêté). Avec sa nouvelle rubrique de fiches « nutrition adaptée », vie@home propose chaque mois une réflexion sur la façon d’appuyer le traitement d’une affection par une alimentation sur mesure, associée le cas échéant à de la kiné (ou à tout le moins, de l’activité physique) ciblée.
Le dernier numéro se penche ainsi sur le cas des résidents souffrant de BPCO. Si l’une des premières idées qui viennent à l’esprit est de les « requinquer » en les faisant grossir, les études montrent que cela s’avère très difficile, même en multipliant par 1,7 les apports caloriques normaux. Même si la littérature ne déborde pas de recherches sur la question, on est passé en 15 ans du « il n’y a pas grand-chose à faire sur le plan nutritionnel » à « il existe au moins trois axes sur lesquels une action réfléchie montre un intérêt réel ». Ces axes sont le renforcement de la musculature respiratoire, une lutte contre les dégâts provoqués par l’état inflammatoire et un choix de nutriments permettant de tirer le meilleur parti de l’oxygène du sang. Par conséquent, la fiche poursuit en recommandant, notamment, que le régime alimentaire des aînés BPCO fasse la part belle aux protéines et aux antioxydants, lesquels peuvent contrecarrer en partie les effets néfastes de l’état inflammatoire chronique.
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Mise en ligne : 6/06/2014
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